La Commission européenne a adopté, le 10 septembre dernier, un ensemble de propositions visant à autoriser les services répressifs des Etats membres à consulter la base de données EURODAC aux fins de la lutte contre le terrorisme et autres infractions pénales graves, telles que la traite des êtres humains et le trafic de stupéfiants. EURODAC contient les empreintes digitales des demandeurs de protection internationale et des ressortissants de pays tiers ayant franchi illégalement la frontière d’un Etat membre. Les propositions de la Commission tendent à réglementer la procédure selon laquelle les services répressifs peuvent consulter la base de données EURODAC en apportant des garanties tenant à la protection des données à caractère personnel des personnes concernées ainsi que la protection du droit d’asile. (GC)
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