Une détention de sûreté subséquente à une période d’emprisonnement d’un meurtrier est admise au regard de la Convention EDH en vue de traiter un trouble mental (4 décembre)
Arrêt Ilnseher c. Allemagne (Grande chambre), requêtes n°10211/12 et 27505/14
La Cour EDH considère, notamment, que la privation de liberté du requérant était nécessaire afin d’éviter que ce dernier commette un nouveau crime à caractère sexuel. Il n’y a donc pas eu violation de l’article 5 §1 de la Convention relatif au droit à la liberté et à la sûreté. Elle relève, par ailleurs, qu’il n’y a pas eu violation de l’article 7 §1 de la Convention garantissant le principe selon lequel il n’y a pas de peine sans loi, puisque la détention de sûreté a été imposée au requérant en raison de la nécessité de traiter le trouble mental dont il est atteint. (MG)