Le Conseil de l’Europe a présenté, le 12 février dernier, son rapport annuel 2014 sur la mise en œuvre de la Stratégie du Conseil de l’Europe pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017. Ce rapport évalue les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Stratégie dans les Etats membres et compile les résultats obtenus. La Stratégie a pour objectif d’assurer la promotion et l’autonomisation des femmes ainsi qu’une réelle égalité entre les genres dans les Etats membres du Conseil de l’Europe. A cet égard, 5 domaines d’action prioritaires ont été établis : combattre les stéréotypes de genre et le sexisme, prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes, garantir l’égalité d’accès à la justice, assurer une participation équilibrée des femmes et des hommes à la prise de décision politique et publique et, enfin, intégrer dans toutes les politiques et dispositions une démarche soucieuse d’égalité entre femmes et hommes. Le rapport relève que les Etats membres se sont appropriés la stratégie et les processus et activités qui s’y rattachent, par la mise en place de consultations, d’échanges réguliers avec les acteurs clés du programme transversal ou encore de conférences. Le Conseil de l’Europe a, pour sa part, conçu et mis en œuvre des projets de coopération ciblés ainsi que des supports de visibilité et de promotion sous forme de fiches et de brochures d’information, de documents et d’études thématiques, ainsi que de spots télévisés et de vidéos sur les normes dans les 5 domaines prioritaires. Le rapport souligne, également, que la mise en œuvre de la Stratégie a renforcé le rôle moteur du Conseil de l’Europe en tant que référence dans le domaine des droits de la femme et de l’égalité des genres. Par ailleurs, 3 questions sur lesquelles le Conseil devra se concentrer pour les années à venir ont été identifiées, à savoir : le renforcement des partenariats et de la coopération entre les Etats membres, le suivi et le soutien de l’application des normes du Conseil de l’Europe en matière d’égalité dans ces Etats et le renforcement de la coopération transversale interne avec d’autres organes et institutions au sein du Conseil. (ES)